Les combattantes : série

Les combattantes : série

27 février 2023 0 Par Camille Fiot
les combattantes

Les combattantes” est une mini-série télévisée de 8 épisodes de 52 minutes d’origine franco-belge. Cette série a été créée par Camille Treiner et Cécile Lorne et a été diffusée en France sur TF1 à partir du 19 septembre 2022. La série est disponible sur Netflix depuis le 28 octobre 2022. Cette fiction réunit la productrice Iris Bucher, le réalisateur Alexandre Laurent, ainsi que les actrices principales de la série Le Bazar de la Charité. Donc  Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou. Pour cette série rejointe par Sofia Essaïdi.

Résumé de la série les combattantes

Septembre 1914, Première Guerre mondiale. Depuis quelques semaines, les combats font rage, dans un petit village de l’est de la France, à quelques kilomètres de la zone allemande. Quatre femmes se retrouvent projetées au cœur de l’horreur : Marguerite, prostituée parisienne que l’on soupçonne d’être une espionne ; Caroline, épouse de Victor Dewitt, propriétaire d’une usine de voitures, partie au front. Elle se voit propulsée à la tête de l’entreprise familiale, défi inédit pour une femme du début du siècle ; Agnès, mère supérieure d’un couvent réquisitionné et transformé en hôpital militaire. Dépassée par l’afflux de blessés, Agnès se pose de plus en plus de questions sur sa foi et choix de vie ; et Suzanne, jeune infirmière féministe en cavale depuis un avortement qui a mal tourné

La réalisation du film les combattantes

Le tournage de la nouvelle série de TF1 « Les Combattantes » a démarré le mercredi 12 mai dernier dans les rues de Plombières. C’est à la Vôge-les-Bains, plus précisément à la Manufacture Royale, que l’équipe s’est installé pour un peu plus d’une semaine. La Manufacture correspond tout à fait aux attentes de la production : Une maison de maître, proche d’usines et d’habitations ouvrières, une chapelle. La ville de Plombières se prêtait aussi parfaitement pour une série située pendant la guerre de 1914-1918. L’architecture de la cité thermale permet même de filmer et les diverses bâtisses du Second Empire et de la Belle Époque fournissent un cadre idéal. 

La production a nécessité 1380 costumes, 600 uniformes d’époque, la construction de 8 ambulances à l’identique de celles de 14-18, l’utilisation de 200 vieilles voitures et enfin 130 chevaux. Sur place, 150 personnes, techniciens, son et image, acteurs, réalisateurs.  Il y aura 96 jours de tournage. 

L’équipe de tournage des « Combattantes » devrait rester dans les Vosges jusqu’à mi-Juin. C’est à Senones qu’elle se rendra très prochainement pour trouver le décor d’un couvent hôpital. Puis direction Vexaincourt pour la suite de la réalisation.

une Panhard & Levassor

Les voitures de collection dans les combattantes

D’après les actrices, les voitures utilisées roulaient très mal et callaient en permanence, ce qui était compliqué pour la mise en place et le temps à s’organiser : il fallait tout recommencer. Il y avait toute une chorégraphie avec les avions, les soldats, les chevaux et les ambulances. Le plus compliqué c’était que les voitures d’avant guerre avec la manivelle.

Nous avons pu voir dans cette série un torpédo Peugeot (probablement un torpedo 159) à moteur 4 cylindres en V. Qui est l’héritage des  Lion-Peugeot qui utilisaient déjà ce type de motorisation quelques années plus tôt . Nous pouvons voir une sigma, une Renault AX, une Panhard & Levassor.

Toredo Peugeot

Un torpédo Peugeot

Historiquement parlant, la Peugeot Type 156 Torpédo, ce n’est pas rien. « C’est la toute première voiture assemblée par les ouvriers de l’usine de Sochaux », explique Hervé Charpentier, conservateur du Musée de l’Aventure Peugeot. « Auparavant, seuls des camions y étaient fabriqués ».

Plus qu’une voiture, une relique, une légende, un mythe. Vous pouvez en observer une dans le musée de Peugeot qui date de 1923. Avec ses 25 chevaux et sa boîte de vitesses à quatre rapports, avec ses 4,80 mètres de longueur et ses 1,75 m de largeur, la Type 156 atteignait tout de même les 90 km/h. Ce qui est énorme pour l’époque. La Peugeot Type 156 Torpédo de 1923 a par ailleurs une particularité immédiatement visible : son volant est à droite. Rien à voir ici avec une quelconque tradition anglaise. Au début des années vingt, en France, on estimait simplement plus important pour le conducteur de surveiller l’accotement situé à droite que la route. Elle est le premier véhicule de tourisme à avoir bénéficié d’un moteur à huile lourde, plus connu par la suite sous le nom de moteur Diesel.

Une Renault AX

La Renault AX est une automobile d’entrée de gamme, construite en quantité relativement importante pour un prix modéré. Il est qualifié de « voiturette ». Ce modèle très simple aura une carrière relativement longue pour la marque. Cette automobile économique et fiable va connaître une diffusion importante.

La Panhard & Levassor Type A

Avec un moteur Type P2C puis Type P2D est une automobile du constructeur automobile français Panhard & Levassor. Produite à 195 exemplaires entre 1890 et 1896, elle est considérée comme la première voiture à moteur à essence produite en série de l’histoire de l’automobile.